Le Musée Quai Zola

Le site du Musée des beaux-arts de Rennes situé Quai Zola propose un panorama de l’histoire de l’art depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Des expositions temporaires valorisent et complètent régulièrement les collections structurées autour de trois axes : un cabinet de curiosités enrichi au fil du temps, un fonds de peintures anciennes et un ensemble d'art moderne et contemporain.
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Au cœur de la vitalité artistique rennaise

En complément du Quai Zola, le Musée des beaux-arts de Rennes s’est enrichi d’un deuxième site, inauguré en février 2025, dans le quartier de Maurepas. Le Musée des beaux-arts de Rennes accueille également de nombreux événements et temps forts culturels (théâtre, danse, musique...).

Une courte histoire du musée

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Une création révolutionnaire

Constitué en 1794 à partir des œuvres saisies dans les édifices religieux et civils de la ville, le musée tire cependant la plus grande partie de ses richesses du fabuleux cabinet de curiosités de Christophe-Paul de Robien (1698-1756), président au Parlement de Bretagne. Cette collection encyclopédique, l’une des plus riches d’Europe, rassemble peintures, sculptures, antiquités égyptiennes, grecques et surtout celtiques, objets d’art provenant de tous les continents, ainsi qu’un exceptionnel ensemble de dessins où se côtoient Léonard de Vinci, Botticelli, Dürer et Rembrandt.

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De 1801 à 1811

Des envois de l’État viennent compléter le fonds initial et apportent des œuvres de première importance, issues des confiscations révolutionnaires parisiennes et des conquêtes des armées françaises que le Muséum Central du Louvre ne pouvait plus contenir. Ainsi, de grands chefs-d’œuvre illustrant les différentes écoles de peinture européennes entrent dans la collection : Véronèse, Persée délivrant Andromède, Rubens, La Chasse au tigre ou Le Brun avec la gigantesque Descente de Croix de la chapelle de Versailles.

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Au 19ᵉ siècle

Les achats réalisés par l’État aux Salons enrichissent le musée d’œuvres significatives des courants officiels, en particulier l’extravagant tableau d’Edouard Toudouze, Eros et Aphrodite. L’installation en 1855 du musée dans un nouveau bâtiment abritant aussi l’Université suscite des donations et legs important : le don d’Eugène Froment (Amaury-Duval, Portrait d’Isaure Chassériau) et le legs de Paul Lucas qui dote le musée d’une collection de Primitifs italiens.

Rénovation en 1957

Endommagé pendant la guerre, le musée fait l’objet d’une rénovation en 1957, accompagnée d’une active politique d’acquisitions : les Impressionnistes avec Gustave Caillebotte, Les Périssoires et l’École de Pont-Aven, Émile Bernard, L’Arbre jaune de Paul Sérusier, Solitude et Marine bleue de Georges Lacombe. Le musée a, depuis, également constitué un ensemble représentatif des divers courants artistiques du 20ᵉ siècle : Frantisek Kupka, Bleus mouvants, Pablo Picasso, Baigneuse à Dinard, Louis Marcoussis, La Gare de Kérity et Le Port de Kérity, Yves Tanguy, L’Inspiration...

Aujourd’hui

La collection d’art contemporain présente de nombreux mouvements : l’abstraction lyrique avec Sam Francis, Nicolas de Staël, Jean-Paul Riopelle, Joan Mitchell, ainsi que l’abstraction géométrique autour du Groupe Mesure avec Marcelle Cahn et Francis Pellerin ; l’art construit avec Aurélie Nemours, François Morellet et Véra Molnar. La peinture figurative est également présente avec Jean Hélion puis Gilles Aillaud et Ming. De nombreux dépôts du Fnac viennent enrichir ces deux sections, avec les générations suivantes, de Shirley Jaffe à Bernard Piffaretti, de Farah Atassi à Kirsten Everberg.