road_vous_etes_ici
>
Le musée
>

Les œuvres phares

Consultez les oeuvres incontournables du musée et amusez-vous à découvrir ces chefs-d’oeuvre à travers les différents thèmes que nous vous proposons.

Pour des raisons de prêts, de restaurations ou de conservation, toutes ces oeuvres ne sont pas actuellement présentées dans les salles du musée.

Vous aimez ? Partagez

Share to Twitter Share to Facebook
Étienne Hajdu - Tête Noire

Étienne Hajdu (1907 - 1996)

Tête Noire, 1961

Marbre taillé

52 x 76 x 3 cm

István Hajdu naît en Transylvanie, alors en Autriche-Hongrie et actuellement en Roumanie, de parents hongrois. Après des études à Budapest de 1923 à 1925, il vient parfaire sa formation à Paris en octobre 1927, d’abord auprès de Bourdelle à l’Académie de la Grande Chaumière, puis à l’École nationale des Arts décoratifs jusqu’en 1929. Il découvre alors toutes les avant-gardes qui animent Paris, fait la connaissance de Fernand Léger, Arp et surtout Brancusi qui l’influence durablement. La sculpture romane est aussi une source d’inspiration, comme le sont celles des civilisations précolombiennes et cycladiques. Naturalisé français en 1933, il réalise ses premières sculptures abstraites. La galerie Jeanne Bucher défend et expose régulièrement son travail à partir de 1939. Tout au long de sa carrière, il expérimente de nombreux matériaux comme le bois, le marbre, l’onyx, le plomb, l’aluminium, le cuivre, le bronze ou encore la porcelaine qu’il découvre à la Manufacture nationale de Sèvres où il travaille de 1966 à 1976.

Considéré comme un sculpteur abstrait, Hajdu crée souvent ses œuvres en s’inspirant de la nature (arbres, animaux, paysages) ou de formes organiques. Au début des années 1960, il réalise une série de têtes de profil de femmes à laquelle appartient notre Tête noire. Exécutées dans de fines plaques de marbre, ces têtes défient la pesanteur et se déploient délicatement dans l’espace, jouant des vides et des pleins, en faisant miroiter la surface sensible du marbre. Dans l’œuvre de Rennes, l’énorme chignon en déséquilibre et la couleur foncée du marbre évoquent une tête de femme noire à la chevelure subtilement tressée.

Un dessin préparatoire, Étude pour Tête noire, montre l’élaboration de l’œuvre et le passage de l’esquisse à la sculpture. Une sculpture monumentale appartenant au FRAC Bretagne est installée depuis 1986 dans le parc de sculptures du domaine de Kerguéhennec dans le Morbihan, Sept colonnes à Stéphane Mallarmé (1969-1971)